10 trucs pour les débutants en photomontage avec Photoshop 2020

Félix Préfontaine
Université Laval

Dès le début de nos études en architecture, on se rend assez vite compte de l’étendue des logiciels nécessaires à maîtriser pour la réalisation de nos projets d’atelier.

L’un des logiciels que je considère le plus utile pour la présentation visuelle de nos projets d’atelier est Adobe Photoshop. Toutefois, Photoshop n’est pas un logiciel si intuitif ni facile d’apprentissage. Beaucoup de ses commandes et options sont «cachées», mais elles permettent de faciliter grandement le traitement des images.

When we start our journey in architecture school, we quickly realize that we’ll have a lot of software to master before being able to present our studio work like a pro. One of the tools that I consider the most useful for the visual presentation of architectural creations is of course Adobe Photoshop. However, this software isn’t always an easy one to learn. Here are 10 essential tips to make the photomontages you’ve always dreamed of!

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Voici donc 10 trucs incontournables pour réaliser des rendus architecturaux et des photomontages qui en mettront plein la vue!

However, this software isn’t always an easy one to learn. Here are 10 essential tips to make the photomontages you’ve always dreamed of!

1.   Dupliquer les calques

Ce devrait être votre premier réflexe à développer en commençant un projet dans Photoshop : faire une copie de votre calque d’arrière-plan. Quand on commence, on fait souvent de l’essai-erreur, et parfois, on se rend compte qu’on a fait une erreur que beaucoup trop tard pour faire «undo». C’est pourquoi, si vous prenez l’habitude de dupliquer vos calques en faisant un clic droit dessus, vous pourrez tout simplement supprimer celui en question dont vous n’êtes pas satisfait. Autre erreur commune : tout faire sur un même calque. Pour les mêmes raisons, si toutes vos images, effets et dessins sont sur le même calque, vous ne serez pas en mesure d’effacer facilement certains éléments qui ne vous plaisent plus, puisqu’ils seront tous confondus.

1. Duplicate your layers

This should be one of the first habits to develop when starting a new project in Photoshop: make a copy of the background layer. When taking our first steps with this software, it is usually a lot of trial-and-error. If you make decisions you regret, it will be easier to delete the copies of the layers, rather than using “undo” several times. Another frequent mistake: drawing everything on the same layer. You should have one layer for every image, effect, and tool you use. If you put all these elements on the same layer, you won’t be able to easily erase them without erasing the rest.

2.   Cocher / décocher la sélection automatique

Lorsqu’on commence à avoir plusieurs calques, il peut parfois être difficile de s’y retrouver. Une fonction pratique pour retrouver l’élément dont on veut modifier sur notre plan de travail est de cocher « sélection automatique » en haut à gauche du plan de travail, dans la barre horizontale de l’outil Déplacement (V).

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Il vous suffira de cliquer sur l’élément en question et de le déplacer pour que son calque soit sélectionné. À l’inverse, lorsqu’il y a beaucoup d’objets superposés qui composent une image et qu’on veut en déplacer un qui est placé derrière les autres, il suffit de décocher la sélection automatique, ce qui permet de sélectionner et déplacer uniquement les objets du calque préalablement sélectionné.

2. Check / Uncheck the automatic selection

As your work progresses, you’ll find yourself dealing with lots of layers. If you’re having a hard time finding the item you want (or remembering on which layer you put it on), check the “automatic selection” box of the selection tool (V). This box can be found on the left of the upper toolbar. Then, you’ll just have to click on the item and move it, and it’s layer will be automatically selected. On the other hand, when you have lots of stacked elements composing the image and you want to move one of them that is hidden underneath, uncheck the box and select the corresponding layer. You’ll then be able to move the items on the selected layer only, without being afraid of moving the others that are on different layers.

3.   Améliorer les tons avec le réglage des niveaux

Le calque des réglages des niveaux est un incontournable pour la balance des tons et des blancs. Je m’en sers autant pour corriger les tons de gris des rendus que pour tous les traitements de croquis à l’encre sur fond blanc.

L’icône des calques de réglages est un rond divisé en deux moitiés; l’une claire, et l’autre foncée. Il se trouve dans la barre en bas à droite, sous la liste des calques. Vous avez là plusieurs calques de réglages fort pratiques, dont luminosité / contraste, teinte / saturation, et aussi niveaux. Lorsque vous cliquez sur ce dernier, la petite fenêtre de propriétés apparait, où l’on peut voir trois pipettes à l’embout de couleurs différentes : une blanche, une grise, et une noire.

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La pipette blanche permet d’établir le blanc le plus pur de votre image et généralement de corriger la luminosité de celle-ci. Pour ce faire, sélectionnez la pipette et cliquez sur l’élément de votre image que vous jugez qui se rapproche le plus du blanc, afin de l’identifier comme ce étant qui devrait être un blanc pur à 100%. Vous verrez alors le fond blanc de vos croquis numérisés devenir complètement clair et uni, ce qui nous fait remarquer que l’éclairage tend à jaunir le papier. La pipette noire fait l’inverse : elle sature les noirs au maximum, ce qui ajoute de l’intensité aux autres couleurs. Il vous suffit de cliquer sur l’élément qui se rapproche le plus du noir sur votre image pour effectuer la correction. Enfin, la pipette de gris ne fait pas varier la saturation des couleurs, elle ne fait que rendre les gris plus neutres (qui peuvent parfois paraître bleutés ou jaunes à cause de l’éclairage). Vous pouvez bien sûr atténuer l’effet des pipettes en diminuant l’opacité du calque des niveaux.

3. Improving the tonal quality with the levels

The levels setup is another essential step to adjust the white balance of an image. I use it to correct tones of gray in renders as well as for improving ink sketches drawn on white paper. The settings layers’ icon is a circle divided in two halves; one light, one dark. You can find it in the lower right toolbar, under the layer list. It includes many useful settings, including contrast, saturation and levels. When you click on the latter, the Properties window appears, where we can see three different pipettes: a white, a grey and a black one. The white pipette allows you to set the purest white of the picture and generally correct its luminosity setting. First, select the white pipette and click on the point of the image that you consider the closest to a pure white. You’ll see the background of your scanned document becoming clean and whiter. That’s when you realize that the lighting you use to take pictures has a great impact on the color of the paper (and tends to make it appear yellow or gray). The black pipette does the opposite; it deepens the black of the picture, which enhances the intensity of other colors. All you have to do is select the black pipette and click on the color closest to an absolute black to see the correction. Finally, the grey pipette improves the tonal quality by neutralizing the grays. Grays can often look yellow or blue because of the lighting. You can control the effects of the levels by reducing the opacity of the levels’ layer.

4.   Sélections avec le lasso

Savoir comment faire une sélection précise dans Photoshop est essentiel. Cela s’avère pratique lorsqu’on veut appliquer un effet ou modifier un réglage, comme la luminosité ou la teinte, sur une seule zone en particulier. C’est bien sûr possible de faire une sélection avec une ellipse ou un rectangle (M), mais cela ne se compare pas à la polyvalence de l’outil Lasso de sélection (L). Je préfère le lasso polygonal au lasso circulaire, car il est plus précis. Il suffit de cliquer à plusieurs reprises sur le contour d’une zone pour définir des points d’ancrage de la sélection. Lorsque vous revenez au point d’ancrage d’origine, la forme du curseur se modifie pour faire apparaître un petit cercle sous le lasso. Cela signifie que vous pouvez cliquer pour fermer la boucle de sélection.

Mais ne vous en faites pas si votre sélection est grossière! C’est là que les touches du clavier viennent à la rescousse : une fois votre zone de sélection close, vous pouvez maintenir la touche Shift + cliquer une fois sur l’image pour créer une union booléenne avec votre sélection précédente (vous devez relâcher Shift avant de cliquer pour placer le deuxième point d’ancrage). Cela vous permettra d’agrandir votre zone de sélection pour englober tous les éléments nécessaires.

À l’inverse, si vous voulez enlever une partie de votre zone de sélection, maintenez la touche alt (option sur Mac) et cliquez une première fois sur votre image, et relâchez alt (option) pour placer le point d’ancrage suivant. Enfin, si vous êtes paresseux, vous pouvez toujours utiliser le lasso magnétique, mais il génère une sélection plus grossière (que vous pouvez bien sûr agrandir ou rapetisser par la suite avec les touches Shift et alt!)

Autre truc important : pour désélectionner une zone de sélection, faites Ctrl + D (Commande + D sur Mac). Sachez que les touches du clavier offrent de nombreux raccourcis « cachés » dans la plupart des logiciels de la suite Adobe.

4. Selections with the lasso

Knowing how to make a precise selection in Photoshop is essential. It comes in handy when you want to apply an effect or modify a setting, like luminosity, exposure or hue, but only for a precise area of the image. Of course, you can make a selection with the ellipsoidal or rectangular selection tool (M), but that’s not as flexible as the Lasso tool (L). I prefer the polygonal lasso over the circular lasso, because it has the best effort/effect ratio. You just click repeatedly on the contour of an item or area to define the anchor points of the selection loop. When you come back to the origin point of the selection, the shape of the cursor changes and you can see a small circle appear under the lasso. This means that you can click one more time to close the selection loop. Don’t worry if it’s not perfect on the first try! You don’t have to start another loop if you’re unsatisfied. Once the loop is closed, you can simply hold shift + click one time outside of your initial loop to create a Boolean union with your selection (you have to release the shift key before clicking on the second anchor point of the new loop!) This will enable you to enlarge your selection loop to include all the necessary parts. On the other hand, if you want to remove parts of your selection, hold the alt key (option key on Mac) + click one time inside your selection loop, then release the alt key (option key) to place the next anchor point. If you’re lazy and want to go quickly, you can use the Magnetic lasso, but it generates a less precise selection (which you can enlarge or reduce by using the shift or alt keys!) *To deselect in Photoshop, use Ctrl + D (command + D for Mac)*

5.   Créer des arrière-plans en utilisant la fonction « collage spécial»

Si vous voulez créer un rendu intérieur avec des fenêtres, vous voudrez probablement qu’on puisse voir à l’extérieur! Afin d’insérer un arrière-plan ou une image d’un paysage dans une zone particulière, commencez par ouvrir l’image en question dans un autre document Photoshop. Sélectionnez-la avec ctrl + A (tout sélectionner), puis copiez-là avec ctrl + C et retournez dans votre document initial. Sélectionnez ensuite le pourtour de la baie encadrant la vue sur l’extérieur à l’aide du lasso (L). Allez enfin dans le menu Édition à collage spécial, puis sélectionnez «coller en dedans». Votre image s’insèrera alors dans la zone que vous avez sélectionnée, et n’apparaîtra pas ailleurs sur le plan de travail. Cela peut être pratique si vous faites un photomontage avec plusieurs cadres qui montrent des images différentes (des portraits, par exemple)

5. Create backgrounds with the «special collage» function

When the time comes to create an indoor rendering with some windows, you’ll probably want to show what’s outside. To insert a background image like a landscape in a specific area, start by opening this image in another Photoshop document. Select it with Ctrl + A (Command + A on Mac) and then copy it with Ctrl + C and go back to your photomontage. Select the perimeter of the opening with the lasso tool (L). Finally, go to the Edit menu → special collage, then select “paste inside”. Your image will only be inserted in the area you’ve previously selected and won’t appear anywhere else on your workspace. This can be useful when you create a photomontage with many frames showing different images (like portraits or paintings on a wall, for example).

6.   Outil tampon de duplication

Cet outil fait des miracles afin de prolonger un motif ou une texture qui se trouve déjà sur votre image. Par exemple, si vous avez une image de sentier en gravier qui est n’est malheureusement pas de la bonne forme ou de la bonne dimension pour votre aménagement, vous pouvez utiliser le Tampon de duplication (S) afin de prélever le motif et de «peindre» avec.

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Vous devez tout d’abord indiquer à Photoshop quelle texture vous désirez utiliser comme source pour «peindre». Maintenez alt (option sur Mac) et cliquez sur la texture, mais assurez-vous d’avoir sélectionné le calque d’origine la texture afin d’indiquer son emplacement. Retournez par la suite sur le calque sur lequel vous désirez peindre (généralement un nouveau calque par-dessus le calque source). Vous pourrez ainsi prolonger le segment de sentier existant, ou ajouter de l’herbe par-dessus une case de stationnement que vous prévoyiez remplacer par de la pelouse.

6. Clone stamp tool

This tool can work miracles to extend a pattern or a texture onto your image. For example, if you have an image of a gravel path that is unfortunately not long or large enough to cover the area you desire, you can use the Clone stamp tool (S) to copy its pattern and “paint” with it. First, you must indicate to Photoshop which area of the image to use as a model to “paint”. Hold alt (option on Mac) + click on the pattern but make sure you are on the right layer first (the source layer of the pattern) to indicate its location. Then go back to the layer you want to paint on (generally a new layer on top of the source layer). This way you’ll be able to extend the existing gravel path, or add some grass on an existing parking lot, if you already have a grass sample on your picture.

7.   Outil densité +/-

Cet outil est très pratique pour simuler des effets d’ombrages, autant sur des portraits que des bâtiments. Sélectionnez l’outil en forme de main repliée (densité +, [O] ) pour assombrir une teinte à un endroit localisé.

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Maintenez votre curseur sur l’outil densité afin de faire cascader l’icône et révéler l’outil Densité –, qui a la forme d’une loupe pleine (à ne pas confondre avec l’outil zoom). À l’inverse, cet outil pâlit une teinte, ce qui peut créer un effet de reflet de lumière sur une surface et suggérer de la profondeur. 

*Si vous ne voulez pas changer trop drastiquement une couleur en l’assombrissant ou la pâlissant, pensez à sélectionner l’option dans la barre supérieure de l’outil densité qui convient le mieux (préserver les tons clairs, les tons neutres ou les tons foncés)

7. Burn and Dodge tool

This tool is best used to simulate diffuse shadow effects, whether it’s on portraits or on buildings. Select the icon that looks like a pinched hand (Burn, [O]) to darken a tint on a specific area of the image. Hold your cursor on the Burn icon to open the hidden toolbar and display the dodge tool, which looks like a magnifying glass (do not mistake for the Zoom tool). This tool will fade a tint, and can help you create light reflects on a surface, to simulate depth. *If you don’t want to drastically change a color by darkening of fading it, choose the appropriate tint range in the upper toolbar of the dodge/burn tool (preserve pale tones, neutral tones or dark tones)

8.    Changer les paramètres de forme des pinceaux

Commencez par sélectionner l’outil Pinceau (B pour «Brush» en anglais»), puis cliquez sur l’icône «paramètres de forme» dans la partie supérieure de la barre de droite.

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Dans l’onglet forme de la pointe, vous pouvez modifier la taille de la pointe, ainsi que la forme du pinceau* et le pas. Le pas correspond à l’espacement entre les coups de pinceau. Si vous choisissez un pas faible, alors vous peindrez avec un tracé fluide. Si vous choisissez plutôt un pas élevé, alors les coups de pinceau seront espacés, et formeront des taches distinctes. Cela est très pratique pour appliquer rapidement un motif tacheté, pour représenter des éclaboussures, un motif de feuillage ou des flocons de neige dans une perspective extérieure.

Dans l’onglet «dynamique de forme», vous pouvez choisir de faire plus ou moins varier la taille et l’orientation de la pointe, afin de créer un motif irrégulier. Dans l’onglet «diffusion», vous pouvez augmenter l’amplitude de la diffusion numérique, c’est-à-dire l’irrégularité de l’espacement entre les coups de pinceau ou les taches. Cela permet de créer un motif plus aléatoire, qui ne semble pas suivre un tracé quelconque. À vous d’explorer les autres paramètres à modifier!

*Vous pouvez télécharger gratuitement des formes de pinceau sur des sites Internet comme Brusheezy. Si vous connaissez d’autres sites pour en télécharger, n’hésitez pas à les écrire dans les commentaires J

8. Change the shape parameters of the brushes

Start by selecting the Brush tool (B), then click on the “brush settings” icon. Under the “brush tip shape” tab, you can modify the size and shape of the brush* and the spacing. The spacing corresponds to the space between the brush strokes. If you choose a low spacing, you’ll paint with a fluid stroke. Otherwise, your brush strokes will look more like distinct stains or droplets. This is very useful to quickly apply a dotted pattern, to represent ink or liquid splashes, a foliage screen or snowflakes on an outdoor perspective view. Under the “shape dynamics” tab, you can choose to vary more or less the shape and orientation of the brush, to draw an irregular pattern. Under the “scattering” tab, you can raise the scattering amplitude. In other words, you can raise the irregularity of the spacing between the strokes or stains. This allows you to create a more random, organic pattern. You’re free to explore the effects of the other settings hidden in the brush settings! *You can download free brushes on websites like Brusheezy. If you know of other great places to download brushes from, share them in the comments below!

9.   Modes de fusion

Les modes de fusion font des miracles pour créer des ambiances spectaculaires dans des montages photo.  Ce ne sont pas que des filtres Instagram; ce sont des effets qui combinent les propriétés de teinte, saturation et d’exposition de plusieurs calques superposés. Dans la barre de menus de droite, juste au-dessus de la liste des calques, vous trouverez le menu défilant des modes de fusion. Par défaut, c’est le mode «Normal» qui est sélectionné. C’est un peu de l’essai-erreur, mais amusez-vous à faire défiler les menus et à voir comment les calques fusionnent et interagissent ensemble pour créer des effets de transparence, d’incrustation et des variations de couleur inattendus. L’image suivante a été créée en superposant un dessin de lignes noires vectorielles à un calque complètement magenta et un calque complètement cyan.

9. Blending modes

Playing with the blending modes is an easy way to create spectacular effects in photomontages. These are much more than Instagram filters; they modify and combine the tint, saturation and exposure settings of multiple stacked layers. In the toolbar to the right of the screen, under the layers’ list, you’ll find the drop-down menu of the blending modes. The default mode is “normal”, but you can choose between a variety of modes, like Dissolve, Darken, and Multiply! Below is an example of the effect it can produce when you stack a blue and a magenta layer over a black and white vector drawing.

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10.    Varier la végétation

Mon dernier conseil : si vous voulez créer des rendus convaincants, faites varier la forme, la taille et l’orientation des arbres que vous mettez dans vos plans! Rien n’est plus dérangeant pour l’œil de voir le même arbre copié et collé 8 fois d’affilée, sans variation de son orientation ou de sa taille. Dans la nature, chaque élément est unique, ne l’oubliez pas!

10. Vary the vegetation

My final tip; if you want to create compelling images, vary the shape, size and orientation of the trees and bushes you put in your drawings! There’s nothing more annoying than seeing the same element of vegetation copied and pasted 8 times, in plan or render without any kind of variation. Never forget that every organic element is unique in nature!

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